Foire aux questions

Il nous arrive fréquemment de rencontrer nos futurs étudiants lors de journées de portes-ouvertes, de salons étudiants ou simplement de contacts pris à leur demande. Cette rubrique tente de recenser les questions qui nous sont le plus souvent posées.
L’université, c’est seulement pour devenir enseignant ou chercheur ?
Historiquement, l’université formait effectivement avant tout les futurs enseignants ou chercheurs. Cette situation a toutefois changé depuis de nombreuses années, et désormais, l’écrasante majorité de nos étudiants sont préparés, avec succès, à des carrières d’assistant ingénieur (licence professionnelle QSSI) ou d’ingénieur (Master SIAD) en informatique.
Il vous est bien entendu toujours possible de préparer, à l’issue de votre licence puis d’un master, un doctorat qui vous ouvrira les carrières de chercheur et d’enseignant-chercheur. Notez qu’en informatique, il n’existe pas de CAPES ou d’agrégation d’informatique. Une personne qui aimerait devenir enseignant en informatique ne peut donc le faire que dans le supérieur (enseignant-chercheur) ou dans l’enseignement secondaire technique (CAPET informatique). C’est également le cas en BTS mais là encore par des voies très spécifiques. A l’opposé, si vous êtes intéressés par le métier d’enseignant en mathématiques, l’université François Rabelais de Tours vous permet de suivre après la licence un Master enseignement qui vous ouvrira également des perspectives dans le secondaire.

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L’informatique, c’est pour tout le monde, il n’y a pas de pré-requis ?
Beaucoup d’étudiants d’horizons variés rejoignent la licence informatique après le baccalauréat, persuadés que l’on a besoin d’aucun prérequis pour débuter une telle formation. Il est vrai qu’à l’exception de l’option ISN en terminale S, et de quelques enseignements dans certaines sections technologiques, il n’existe pas d’enseignements d’informatique dans le secondaire. Ce serait toutefois oublier que la maîtrise de la conception informatique demande certaines capacités de formalisation et de modélisation mathématiques. C’est ainsi que nous nous attendons à ce que les étudiants qui arrivent en licence disposent de connaissances en mathématiques qui sont celles d’une terminale S. C’est d’ailleurs pourquoi la première année de L1 est commune aux mentions mathématiques et informatique de licence. Beaucoup d’étudiants issus d’autres filières de baccalauréat ignorent cet état de fait, confondant utilisation de l’outil informatique (qui ne concerne pas cette licence) et conception de systèmes logiciels, et se trouvent dans une situation délicate dès leur arrivée chez nous.

Au final, cette formation est ainsi ouverte en priorité aux bacheliers S, qui ont toutes les compétences pour réussir en L1. Pour les autres étudiants, nous avons mis en place un parcours d’aide à la réussite, assez unique en France, qui consiste à remplacer des modules d’enseignement de physique par une remise à niveau en mathématiques et un soutien en informatique. Grâce à ce dispositif, des étudiants issus de baccalauréats ES ou L, de baccalauréats technologiques STI, ou plus rarement de baccalauréat professionnels, arrivent à réussir en licence. Il faut toutefois que les étudiants issus de ces filières aient bien conscience que :

  • seuls les étudiants fortement motivés et disposant d’un excellent niveau dans leur filière d’origine peuvent réussir : en particulier, seule une mention Bien ou Très Bien dans ces séries de baccalauréat peut vous assurer d’avoir des chances raisonnables de réussite.
  • il est essentiel que vous ayez repris, avant votre entrée à l’université, le programme de mathématiques de première et de terminale S. Vos vacances vont donc devoir être studieuses si vous voulez réussir votre ré-orientation. Les étudiants de L ou ES qui ont pris l’option Mathématiques en terminale auront, de ce point de vue, plus de chances de réussites.

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Il faut avoir déjà programmé pour aller en licence informatique ?
Absolument pas. L’étudiant qui programme déjà chez lui depuis quelques années rencontrera clairement des facilités lors du premier semestre de licence, étant donné que l’enseignement d’algorithmique n’aborde que les bases de la programmation. Mais notre programme est spécifiquement conçu pour des étudiants n’ayant jamais programmé. Très rapidement, les étudiants sont ainsi tous au même niveau. Il arrive même que les néophytes obtiennent directement de meilleurs résultats que les autodidactes, ces derniers pouvant avoir développé avant leur arrivée en licence de mauvaises habitudes peu compatibles avec la rigueur informatique (bref, des bidouilleurs).

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Blois c’est pour faire de l’informatique, Tours des mathématiques ?

L’université François Rabelais de Tours a effectivement spécialisé les sites d’enseignement en licence. Toutefois, la situation est bien plus souple au niveau de la licence 1 : les licences informatiques et mathématiques sont en effet mutualisées lors de la première année d’étude afin de vous laisser encore une année pour choisir votre spécialisation. Ainsi, les enseignements obligatoires sont identiques (et les examens également) à Tours ou Blois. Dès lors, comment choisir le site où entamer sa licence :

  • Vous êtes plutôt sûr(e) de vouloir vous spécialiser en informatique.
    Dès la L2, l’informatique n’est plus proposée que sur Blois. Il nous semble dès lors préférable de vous conseiller de rejoindre Blois dès la L1, où vous aurez la chance d’intégrer une promotion à taille humaine (40 à 50 étudiants) et de vous voir proposer des enseignements optionnels d’informatique à la place de modules de physique ou chimie proposés sur Tours. Mais s’il est plus facile pour vous de rester sur Tours, cela n’obère en rien votre poursuite d’études : vous pourrez, comme une dizaine d’étudiants chaque année, rejoindre la licence informatique sur Blois en L2. Vous aurez suivi moins de cours d’informatique, mais les enseignements non dispensés ne sont pas fondamentaux : les étudiants tourangeaux qui rejoignent Blois en L2 ont ainsi toujours des résultats satisfaisants en L2.
  • Vous êtes plutôt sûr(e) de vouloir vous spécialiser en mathématiques.
    Comme nous venons de le dire, les enseignements sont identiques sur les deux sites, les options ne créant de différences qu’entre informatique et sciences physiques. En termes de programme, suivre votre L1 sur Blois ou Tours est donc équivalent. Si vous habitez plus près de Blois que de Tours, nous vous conseillons toutefois de rejoindre le site de Blois, où vous serez accueillis dans une promotion bien plus réduite (40 à 50 étudiants, contre plus de 200 à Tours) qui facilitera votre réussite. Ensuite, vous rejoindrez Tours en L2 comme plusieurs étudiants chaque année, qui y obtiennent de très bons résultats.
  • Vous n’êtes pas encore décidé : choisissez dès lors le site qui est le plus pratique pour vous, votre choix n’aura aucune influence sur votre poursuite en L2.

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A l’université, on est abandonnés à notre sort ?
Très souvent, parents ou étudiants nous causent de l’université comme un monde où l’enseignant fait un cours magistral en amphithéâtre sans s’occuper et connaître ses étudiants. Les a priori ont la vie dure, cette vision des études universitaires est en effet à des années-lumières de la réalité, du moins en sciences. Sachez ainsi qu’en licence 1, il n’y a aucun cours en amphithéâtre, vous serez dans des groupes de TD de 30 étudiants en moyenne. Fini le temps du jugement dernier lors des sessions d’examens, tous nos cours sont en contrôle continu intégral : dans chaque matière principale, vous aurez ainsi de 4 à 6 notes au cours du semestre pour vous situer. Cela va vous étonner, mais à l’université, si la présence n’est pas obligatoire (sauf en TP), nous contrôlons toujours les présences. Si vous êtes absents régulièrement, nous viendrons discuter avec vous de vos éventuels soucis … et si vous manquez 3 séances d’une matière, vous ne pourrez plus la valider. Enfin, pour vous aider à l’entrée de L1, vous aurez droit à un tutorat avec un enseignant référent qui vous rencontrera à plusieurs reprises au cours de l’année. En résumé, tout est mis en oeuvre pour vous aider à réussir votre entrée dans le supérieur, de même que dans un IUT, une classe préparatoire ou une école d’ingénieur post-bac.

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L’université, ce sont des cours dans des salles de 200 personnes ?
Eh bien non, là encore, il s’agit d’un vieux schéma qui a vécu. En licence informatique, il n’y a aucun cours en amphithéâtre en L1. Nous privilégions en effet, en plus des séances de TP où vous travaillez sur ordinateur, les séances de cours-TD où l’on passe son temps à basculer entre le cours et la réalisation d’exercices. Au final, vous vous retrouvez dans des groupes de 40 étudiants au maximum sur Tours, et environ 30 sur Blois. Il en va de même en mathématiques, puisque les deux filières sont communes en licence 1.

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Devenir ingénieur à l’université, c’est possible ?
Bien sûr ! C’est particulièrement le cas en informatique, où l’Université forme plus d’ingénieurs que les écoles à proprement parler. Il ne faut en effet pas confondre le titre d’ingénieur, spécifique au système éducatif français, et la qualification d’ingénieur, reconnue pour tout titulaire d’un Master, en France comme à l’étranger.
Nos Masters SIAD et IT4BI forment ainsi chaque année plusieurs dizaines d’ingénieurs reconnus comme tels. En témoignent nos statistiques de première embauche. En 2012, tous nos étudiants de Master ont trouvé un emploi à la sortie de leur stage de fin d’études, dont 95% en CDI. Le salaire moyen de première embauche était de 28200 € annuels, ce qui nous place assez proche, par exemple, d’une école d’ingénieur très reconnue telle que l’INSA Toulouse par exemple (30000 €).

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L’échec à l’entrée de la fac, un mythe ou une réalité ?
L’échec en licence 1 est une réalité. Mais cette réalité est trompeuse, car liée aux erreurs d’orientations des étudiants due à notre obligation de ne procéder à aucune sélection à l’entrée à l’université. Comme nous l’avons dit en réponse à une autre question, une licence informatique demande en effet des compétences en mathématiques de niveau de terminale S, ce qu’ignorent beaucoup des étudiants.

Si nous prenons l’exemple de notre licence informatique, le taux de réussite en L1 des bacheliers S est ainsi resté supérieur à 85% au cours des trois dernières années. Ce taux de réussite dépasse même les 90% pour les bacheliers S avec mention. A l’opposé, les situations d’échec sont extrêmement plus nombreuses pour les autres bacheliers, qui souvent abandonnent même l’université en cours d’année. Quelques statistiques à ce sujet :

  • Bacheliers STI et désormais STI2D : réussite à 75% pour ceux qui terminent l’année, mais 77% d’abandons en cours d’année.
  • Bacheliers STG : aucun cas de réussite au cours des 6 dernières années.
  • Bacheliers L, ES ou bac Pro à composante informatique : réussite à 70% pour ceux qui terminent l’année, mais 84% d’abandons en cours d’année.

Ce sont donc ces étudiants qui sont en fait en situation de réorientation masquée qui sont avant tout concernés par l’échec à l’université. C’est pour répondre à leur profil particulier que nous avons mis en place un parcours d’aide à la réussite, unique en France à notre connaissance. Celui-ci consiste à remplacer des modules d’enseignement de physique par une remise à niveau en mathématiques et un soutien en informatique. Grâce à ce dispositif, des étudiants issus de baccalauréats ES, L, STI, ou plus rarement de baccalauréat professionnels, peuvent réussir. Il faut toutefois que les étudiants issus de ces filières aient bien conscience que :

  • seuls les étudiants fortement motivés et disposant d’un excellent niveau dans leur filière d’origine peuvent réussir (mention Bien ou Très Bien dans ces séries) ont une chance raisonnable de réussite.
  • il est essentiel de reprendre, avant l’entrée à l’université, le programme de mathématiques de première et de terminale S. Les étudiants de L ou ES qui ont pris l’option Mathématiques en terminale auront, de ce point de vue, plus de chances de réussites.

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L’excellence à l’université, c’est possible ?
Bien entendu. Tout d’abord, notons que s’il n’y a pas de sélection à l’entrée à l’université, celle-ci peut survenir au cours de la scolarité. Ainsi, notre Master SIAD est un Master exigeant reconnu comme tel. Ce n’est pas pour rien que nos étudiants de Master sont recrutés à un niveau de qualification d’ingénieur.
Mais il existe également des filières sélectives au sein de notre département. C’est déjà le cas de la licence professionnelle QSSI (Qualité et Sécurité dans les Systèmes d’Informatique), qui recrute de manière sélective en fin de L2, comme toute licence professionnelle.

Par ailleurs, d’autres filières sélectives sont proposées par notre département. Elles correspondent toutes à des cursus internationaux, à savoir :

  • la Licence européenne ECS (European Computer Science).
  • le Master Erasmus Mundus IT4BI (Information Technology for Business Intelligence).
La licence ECS n’est ouverte qu’à nos étudiants de licence informatique, qui sont sélectionnés en fin de premier semestre de L1, sur leurs résultats et leur motivation. Le Master d’excellence IT4BI recrute lui tout titulaire d’un Bachelor of Science, quel que soit son pays d’origine de par le monde. Son taux de sélectivité est très élevé (20 places pour plusieurs centaines de candidatures).

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L’université, ce sont des cursus très (trop) généralistes ?
Cette idée très répandue ne correspond pas à la réalité. Certes, la première année de licence reste généraliste. Elle permet aux étudiants encore indécis de s’orienter progressivement entre différents champs de compétences (informatique, mathématiques, physique et chimie). Mais surtout, elle concilie apprentissage de techniques et acquisition de bases théoriques solides qui seules peuvent préparer l’étudiant à une future évolution de carrière.

Ainsi, même si notre licence se spécialise fortement vers l’informatique en seconde année, au cours de laquelle les étudiants sont également sensibilisés au monde de l’entreprise, l’orientation vers des métiers précis se fait à deux niveaux :

  • en fin de licence 2, pour ceux qui rejoignent une licence professionnelle (telle notre licence QSSI) pour se préparer à un métier d’assistant ingénieur.
  • en master (tels nos Master SIAD et IT4BI), pour ceux qui ambitionnent de devenir ingénieurs en informatique.
En résumé, les 2 premières années de licence informatique sont moins spécialisées que ce que peut proposer un DUT ou un BTS. Mais elles s’ouvrent à des choix et des perspectives de métiers plus larges.
A l’opposé, notre licence permet dès la première année de découvrir ce qu’est la réalité de l’activité informatique, ce que ne permet pas une classe préparatoire, où souvent les étudiants s’orientent vers une école d’ingénieur sans avoir une idée très claire des tenants et aboutissants des métiers auxquels prépare cet établissement.

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L’université ne connait pas le monde de l’entreprise ?

En informatique, c’est tout le contraire ! Tous nos étudiants deviennent ingénieurs ou assistants-ingénieur dans l’entreprise. Les formations du département informatique se caractérisent ainsi par une très forte ouverture sur le monde de l’entreprise :

  • Certains enseignements sont assurés par des professionnels dès la licence 2. Ces intervenants issus du monde de l’entreprise assurent près de 1/3 des enseignements de licence 3 et de Master, et interviennent pour moitié dans le cours de la licence professionnelle QSSI.
  • Les étudiants sont très rapidement confrontés à des enseignements dédiés à la culture d’entreprise : communication, droit du travail, gestion, simulation d’entreprise, gestion de projet, gestion des services (qualité, sécurité)…
  • Les cursus de licence, licence professionnelle et de master sont tous validés par un stage de fin d’études en entreprise.
  • Notre licence professionnelle QSSI est ouverte en apprentissage : les étudiants sont à mi-temps salariés dans une entreprise et à mi-temps en formation.
  • Nous avons par ailleurs noué de multiples partenariats avec des entreprises du secteur d’activité relevant de nos formations tels que : Atos, Capgemini, Umanis…

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Et l’international dans tout cela ?

L’antenne universitaire de Blois étant une petite structure, nous avons tenu à donner une forte identité internationale à nos cursus pour renforcer leur visibilité. C’est ainsi que l’étudiant qui souhaite préparer une licence ou un master au sein de notre département se voit offrir la possibilité d’intégrer un cursus international sélectif :

  • La Licence européenne ECS (European Computer Science), adossée à la licence générale, permet d’obtenir un double diplôme (licence classique et Bachelor of Science d’un partenaire européen) après un cursus de 2 années en France (L1 et L2) et d’une année de L3 à l’étranger. Cette dernière année d’étude se fait obligatoirement chez un des partenaires du réseau ECS dans une des langues suivantes : anglais, allemand, espagnol (castillan), portugais ou italien. L’Université François Rabelais de Tours est, avec l’Université de Lorraine, le seul partenaire français du réseau d’excellence ECS.
  • Le Master Erasmus Mundus IT4BI (Information Technology for Business Intelligence) est un cursus anglophone d’excellence à très forte sélectivité (20 dossiers retenus pour plusieurs centaines de candidatures du monde entier). Cursus d’excellence européen labellisé Erasmus Mundus, il est co-géré par 4 universités européennes différentes: France (UFRT), Espagne (Universitat Politècnica de Catalunya), Belgique (Université Libre de Bruxelles) et Allemagne (Technische Universität Berlin).
En dehors de ces cursus, nos étudiants sont tous encouragés à réaliser une année d’études ou un stage à l’étranger. Nous avons ainsi une forte expérience dans le domaine des échanges européens (programme Erasmus) mais également avec l’Amérique du Nord (programme CREPUQ avec le Québec en particulier).

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L’université, ce sont des études longues ?
L’entrée en licence prépare effectivement à une poursuite d’études longues jusqu’au Master (Bac+5), alors que DUT et BTS ne devraient en théorie pas donner lieu à poursuite d’études.
Toutefois, l’étudiant qui déciderait d’écourter ses études pour rejoindre la vie professionnelle se voit proposer des solutions alternatives. En fin de L2, il peut ainsi rejoindre une licence professionnelle qui lui donnera une qualification d’assistant-ingénieur à Bac+3. Il y rejoindra d’ailleurs des étudiants de DUT et de BTS qui y réalisent une dernière année de poursuite d’études. C’est ainsi que nous proposons, en collaboration avec l’IUT Blois, une licence professionnelle spécialisée sur la double compétence de manageur de la qualité et de la sécurité dans les systèmes d’information.
Par ailleurs, notre licence informatique est conçue de façon à ce que les étudiants aient une formation suffisamment complète et professionnalisante pour pouvoir se positionner sur le marché de l’emploi s’ils le souhaitent en fin de L3. Cette option est toutefois rarement envisagée par nos étudiants, qui poursuivent en Master.

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Je ne sais pas quoi faire, je ferais mieux d’aller en CPGE ?
C’est un fait que les classes préparatoires scientifiques proposent un cursus non spécialisé centré, suivant les sections, sur les mathématiques, la physique-chimie ou la SVT. L’étudiant qui n’a pas d’idée professionnelle précise peut ainsi se sentir rassuré dans de telles formations. Au cours de ses deux années de CPGE, il ne bénéficiera toutefois d’aucun enseignement lui permettant d’affiner ses choix, et bien souvent ne choisira son école qu’en fonction de son classement…
Une licence reste également assez généraliste, surtout en licence 1. L’étudiant va toutefois y suivre des enseignements qui lui donneront déjà une première idée de certains secteurs d’activités. C’est en particulier le cas pour l’informatique, qui n’est pas vraiment abordée en tant que telle en CPGE. Par ailleurs, l’Université François Rabelais a mis en place un enseignement de licence (MOBIL) spécifiquement dédié à l’aide à la définition du projet professionnel des étudiants. Ce module permet à l’étudiant de réfléchir à la cohérence de son projet, mais également de rencontrer des professionnels pour appronfondir ses choix.

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Le nombre de places est-il limité ?
Afin d’accueillir les étudiants dans de bonnes conditions, le nombre de places est limité à 70 étudiants par année de licence et 35 pour les masters à Blois. Les candidatures seront traitées par ordre d’arrivée, il est donc important de candidater (et de confirmer sa candidature si elle est retenue) au plus tôt.
En licence première année, si ce nombre est atteint et qu’il reste des places à Tours, vous pourrez vous inscrire à Tours.

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Puis-je m’inscrire en licence générale avec un BTS en informatique et en quelle année ?
Les BTS ne sont pas prévus pour poursuivre dans des filières longues (Bac +5). Une poursuite en licence professionnelle est possible. Cependant, si vous désirez vous réorienter vers des filières longues et que vous avez obtenu de bons résultats en BTS votre candidature peut-être évaluée. Si vous avez obtenu un BTS SIO (Services Informatique aux Organisations avec plus de 14/20 de moyenne et avez de solides bases en mathématiques base de données et langage de programmation, vous pouvez candidater pour une entrée en troisième année de licence. Si vous avez obtenu ce BTS avec plus de 12 de moyenne et que vous n’avez pas de lacunes en mathématique, une intégration en deuxième année de licence est envisageable.
Si vous avez obtenu un BTS dans une autre discipline, cette réorientation disciplinaire vous demande de reprendre vos études en licence 1ère année.

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Puis-je m’inscrire en Master 1 avec une licence professionnelle en informatique ?
Les licences professionnelles ne sont pas prévues pour poursuivre dans des filières longues (Bac + 5) mais sont destinées au contraire à l’insertion professionnelle des techniciens supérieurs et assistants ingénieurs. En règle générale, la poursuite d’études longue vous demandera un passage en troisième année de licence générale en informatique. Cependant, et à titre exceptionnel, si vous désirez vous réorienter dans une filière longue et que vous avez obtenu d’excellents résultats en licence professionnelle, votre candidature peut-être évaluée. Nous ne considérerons que les candidatures en première année de Master d’étudiants ayant obtenu une licence professionnelle avec plus de 16/20 de moyenne, de solides bases en programmation, bases de données et langages de programmation, et dont le projet professionnel motivé justifie cette demande.

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Puis-je candidater pour la M1 et la M2 en même temps, au cas où ?
Vous devez faire une seule candidature, mais vous pouvez argumenter dans votre lettre de motivation. Si vous candidatez au M2 et que le comité de sélection juge qu’un M1 est plus approprié, vous recevrez une proposition de M1, et vice-versa. Attention : les admissions directes en M2 sont exceptionnelles.
Notez bien que notre Master est spécialisé dans l’informatique décisionnelle et ce dès la première année ; si votre formation précédente n’est pas équivalente, vous devez candidater en M1 et non en M2. Il vous est donc conseillé de prendre le temps de regarder nos programmes et prérequis pour candidater à l’année la plus appropriée.
N.B : Cette réponse est valable pour ceux qui souhaitent candidater à la fois en L3 et M1, ou en L2 et L3.

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