Arnaud Lefèvre

Arnaud Lefèvre

Costume gris, chemise bleue, avec ses 25 printemps, Arnaud rayonne. Son premier job, qu’il occupe depuis septembre, rime avec autonomie et retour au pays. À Tours, pour tout dire, d’où il est originaire. Son master SIAD (système d’information et aide à la décision) a été le passeport pour décrocher cet emploi d’ingénieur au sein de la société UMANIS, à Saint-Avertin. «À l’issue de mon stage de fin d’études, il m’a été proposé un CDI. Cette proposition m’a conforté dans l’idée que mon choix d’entrée à la fac était le bon.»
La fac d’abord à Tours puis à Blois, au Pôle informatique, une voie qui n’était pas toute dessinée pour le jeune homme au moment où il a décroché son bac S. «Après le bac, j’ai été accepté à une prépa maths sup au lycée Vaucanson, à Tours. J’y suis resté très peu de temps. En fait, je pense qu’il faut être un peu fou pour supporter la pression dans ce type d’établissement. En ce qui me concerne, l’ambiance n’était pas motivante. Je ne sais pas si cela a été une erreur et si cela m’a fermé ou non des portes. Quoi qu’il en soit, c’est sans regret que je me suis dirigé vers la fac de sciences et techniques.»

Bien armé techniquement

De la fac, Arnaud dit : « il faut arrêter avec les clichés. Pour réussir, il faut travailler. » Et c’est exactement ce qu’il a fait. C’est ainsi qu’il a trouvé sa voie, celle qui devait l’emmener vers l’emploi qu’il occupe aujourd’hui. « Je n’étais pas réellement parti vers l’informatique mais, après la première année où, en matières principales, je suivais des cours de maths, physique et informatique, j’ai été séduit par les métiers de l’informatique. » Et Arnaud se dit convaincu d’être bien armé grâce aux connaissances techniques acquises lors de sa formation.
Ce qu’il retiendra de son passage au pôle informatique de Blois : la qualité des intervenants extérieurs, liens indispensables avec la vraie vie, celle de l’entreprise. Des regrets ? Aucun. Des projets ? Avoir, à terme, des opportunités d’évolution de carrière comme consultant ou chef de projet. Mais chaque chose en son temps, pour l’heure, Arnaud est un jeune ingénieur heureux.

Source : La Nouvelle République – Patricia Lange – 26/01/2011